Olivier Dorchamps

Fuir l’Eden (Finitude)
Le deuxième roman d’Olivier Dorchamps est résolument social.
Adam, 17 ans, habite dans une tour de la banlieue de Londres, l’Eden. Depuis le départ de leur mère, il y a huit ans, il tente de protéger sa petite sœur d’un père brutal qu’il hait. Quand Adam tombe amoureux, tout se complique. Comment ne pas avoir honte quand la fille de vos rêves vous prend pour une racaille ? Comment se montrer romantique, quand on est nourri de YouPorn ? Comment la conquérir quand dans sa famille on a connu plus de coups que de caresses ? Comment aimer quand on a été abandonné ?
Le déterminisme social est au cœur de Fuir l’Eden.
Lorsqu’Olivier Dorchamps donne la parole à Adam, c’est toute une jeunesse abîmée, perdue, amère et surtout terrifiée, qui s’exprime. Par la voix de ce gamin, on perçoit un quotidien marqué par la violence, celle de son père, celle de la société tout entière. Mais cette noirceur est contrebalancée par la profondeur et la sensibilité des personnages, en particulier féminins. C’est à elles, sa grand-mère, sa petite sœur, Claire son professeur, Karolina son amie, qu’Adam devra de grandir et de dépasser la honte de qui il est et d’où il vient.
Olivier Dorchamps est un merveilleux raconteur d’histoire, qui sait faire naître des émotions. Sa verve et son humour, ses dialogues naturels et vivants permettent d’alléger un propos qui ne l’est pas toujours.
Extrait
« La jeunesse fait moins peur quand elle respecte la grammaire. La mienne, celle en capuche, pantalon de survêt et Air Max, inquiète. Je les vois bien baisser la tête ou changer de trottoir quand ils me croisent dans la rue. Dans leur esprit, je coche toutes les cases de la violence. Ils ont raison. Si Claire ne m’avait pas tendu des mots pour l’exprimer, il y a longtemps que ma colère aurait atterri dans une vitrine. »
Ceux que je suis (Finitude)
« Le Maroc, c’est un pays dont j’ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l’hiver à Paris, surtout quand il s’agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études. »
Marwan est français, un point c’est tout. Alors, comme ses deux frères, il ne comprend pas pourquoi leur père, garagiste à Clichy, a souhaité être enterré à Casablanca. Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça ?
C’est Marwan qui ira. C’est lui qui accompagnera le cercueil dans l’avion, tandis que le reste de la famille arrivera par la route. Et c’est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu’il connaît mal, racontera toute l’histoire. L’incroyable histoire.
Talent Cultura
Prix du premier roman de la Ville de Paris
Prix [du Métro] Goncourt
Prix Esprit large
Prix de Gaulle
Prix Lire Elire
Prix des lecteurs de Chennevières sur Marne
Prix Un Livre Une Commune
Prix Cluny Lectures
Prix Livres en boîte
Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Ile-de-France
Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Auvergne-Rhône-Alpes
Prix littéraire Région Sud
Prix des lecteurs de Villejuif
Sélection Prix Envoyé par La Poste
Sélection Prix du roman FNAC
Sélection Prix Patrimoines
Sélection du Festival du Premier roman de Laval
Sélection Prix Jean-Claude Brialy
Sélection Prix littéraire de la FNABEH
Sélection Prix Des racines et des mots
Sélection Prix littéraire L’Arganier
Après une enfance parisienne, le franco-britannique Olivier Dorchamps a longtemps vécu à Washington et à Londres.
Il vit aujourd’hui à Nice.