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Jeannine Biehler

Jeannine Biehler

Feuilleter les nuances du ciel (Jets d’encre)

J’aime ce mot qui arrive tout à coup. J’aime le décortiquer en lui donnant une nouvelle définition. Je m’amuse à l’assembler avec un autre. Je joue avec sa sonorité. Je lui permets d’aller au-delà des sentiers battus. Le mot voyage le long des syllabes. Libre, il existe en étant ce qu’il est.

Dans une houle poétique la prose caresse le cœur, un souffle de mots se glisse dans le creux de l’oreille et apaise l’âme. Ici, les éléments s’entremêlent laissant entrevoir toute la beauté du monde. Une poésie aux teintes astrales où l’écriture de Jeannine Biehler enveloppe le lecteur d’ images textuelles dont les sensations illuminent la perception des choses. Dans ce cinquième recueil publié aux Editions Jets d’Encre, la poétesse évoque les sentiments de liberté, de désir et de romantisme et prône des valeurs fortes telles que la bienveillance et le respect.

 

Dans l’écrin du temps (Jets d’encre)

Ne donne plus rien au passé, il est déjà poussière.

N’attends rien de l’avenir, son germe n’est pas encore éclos.

Donne tout au présent, il est le fruit à croquer avec délice.

L’écriture poétique permet de visiter le passé et le présent, tout en se penchant avec bienveillance sur le futur qui est encore à découvrir ; d’emprunter un sentier dédié aux êtres rencontrés tout au long de notre itinéraire terrestre et qui sont à jamais présents dans les lacis de notre cœur. Elle autorise la traversée de paysages mémoriaux qui nourrissent le mental avide d’aventures inédites tout autant que le parcours de souvenirs qui sont la force du cheminement imparfait des années.

Dans cet éternel recommencement qui nous emporte vers la dormance de nos secrets, Jeannine Biehler nous invite à aller à la source du temps. Une pause poétique romantique, contemplative et tout en élégance.

Depuis 2006, dans le Sud de la France où elle vit et écrit, Jeannine Biehler fait partie de ces poètes qui prennent en charge une sorte de mission purement littéraire, celle de la perpétuelle recherche subtile des mots pour le dire. Mise à nu, avec confiance et les sens aiguisés à l’extrême, elle caresse la fibre bachelardienne qui est en chacun de nous et que, bien souvent, nous n’osons pas avouer.




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